De tous les chiffres RH moulinés à longueur d’année, ceux de la formation sont certainement les plus enthousiasmants mais aussi souvent les plus difficiles à collecter et analyser. Ils sont pourtant le reflet d’une dynamique d’apprentissage propice à la performance de l’entreprise et de son organisation.
Comment multiplier par deux le nombre de ses apprenants sur sa plateforme de formation digitale en un temps record ?
Comment transformer ses programmes full présentiel en dispositif blended suivis et reconnus comme utiles ?
Comment augmenter la fréquence d’utilisation des modules on line de 20% ?
Ces perspectives vous font rêver ? Comment obtenir un tel engouement ?
Une bonne crise, mesdames messieurs, une bonne crise il n’y a rien de tel pour bousculer les pratiques !
Et oui nous avons décrété que nous verrions ces périodes tumultueuses sous un angle optimiste et les chiffres ne nous font pas mentir. En tant que professionnels de la formation digitale, convaincus de la première heure, il faut bien dire que notre heure est venue. Non pour faire le deuil de certaines pratiques, car elles ont toutes leur logique propre, mais plutôt pour fêter un renouveau : une approche plus légère, plus fluide, plus pratique de la conception / diffusion / appropriation de dispositifs multimodaux et surtout leur pilotage !
Voici 3 pratiques concrètes qui sont selon nous, plus profondes qu’une simple tendance contextuelle, même si la période n’y est pas pour rien, forcément.
1 Les contenus opérationnels : on observe chez nos clients une augmentation significative de création de contenu opérationnels et métier. Toute la chaine des départements formations s’est mise au digital learning et mobile learning. Les réticences de principe ont été balayées par la nécessité de produire du contenu court et impactant de manière très réactive, et la facilité de digitalisation grâce à l’outil auteur intégré a fini de convaincre les plus dubitatifs. Résultat, une grande fierté des équipes formations pour avoir d’une part, délivré du contenu quasi-instantanément et d’autre part, profité de l’occasion pour encourager des nouvelles manières de se former. Une cliente nous confie : “Nous avons déployé un module un temps record et dans un format inédit pour nous via le mobile learning. C’était un double pari mais le résultat est là, record d’agilité pour la conception, module produit en 1 semaine et record d’audience avec 40% de formés et certifiés en 48h”
2 Des contenus de développement personnel : soft-skills, RSE, thématiques extra-professionnelles… le service formation sort de ses schémas habituels pour proposer un catalogue plus vaste et parfois surprenant. Via des grains plus courts, la formation se fait alors friandise et hameçon vers des plats plus copieux. C’est bien joué et tout le monde est comblé. 100% des responsables formation que nous avons interrogés dernièrement estiment que les compétences les plus urgentes à développer sont de l’ordre du savoir-être !
3 Un marketing social accru des initiatives formation : l’espace communautaire (le wall sur la plateforme Teach on Mars) connait un essor de publication et de fréquentation grâce à des plans éditoriaux détonnants qui là aussi bousculent les pratiques mais attisent les curiosités. Articles, podcast, partage d’expérience, l’objet formation (Learning Object) se fait protéiforme.
Ainsi, les initiatives que nous avons pu suivre connaissent des chiffres exemplaires : des taux de déploiement entre 60% et 90%, des taux de fidélisation atteignant les 99% : les personnes qui se connectent à la plateforme, prennent véritablement l’habitude d’y revenir. Le panier moyen d’activité réalisées est deux fois plus important sur les 6 derniers mois que sur les 12 mois de 2019, le temps passé à se former est lui comparativement 2,5 fois plus important ! Le nombre de formation mises à disposition a en moyenne doublé, les parcours blended se sont généralisés avec l’intégration de temps synchrones et collectifs directement dans les déroulés des formations en mobile learning Teach on Mars, via Zoom, Teams ou notre fonctionnalité Live !. En couplant ces datas avec des outils de Business Intelligence (Power BI par exemple) on parvient à déterminer : quelle formation pousser à quel moment, via quel canal, vers quelle cible, avec quels résultats !
Pour conclure cet article nous partageons donc 3 bonnes nouvelles : le Digital Learning arrive à un stade de maturité qui permet son déploiement quantiatif et qualitatif mesurable, les apprenants sont les grands bénéficiaires d’une offre riche, souple, adaptée tant sur le fond que sur les modalités, et enfin les services formations vont pouvoir concevoir en mode agile des parcours ad-hoc mais surtout présenter des tableaux de bord éloquents corrélés à la performance de l’entreprise et au niveau d’engagement des collaborateurs. What else ?