La réforme a rénové en profondeur le système de l’apprentissage. Plusieurs mesures visent à dynamiser cette voie d’insertion professionnelle et à améliorer la qualité des formations proposées par les organismes. Elles devront notamment être mieux articulées avec les besoins des entreprises.
Ce qui change pour les CFA :
- L’autorisation administrative préalable d’ouverture d’un CFA, auparavant accordée (ou non) par les Régions, a été supprimée. Désormais, une simple déclaration d’activité auprès de la Direccte suffit. Il est donc beaucoup plus aisé de proposer une offre de formation en apprentissage, ce qui ouvre considérablement le marché en permettant à de nouveaux acteurs de s’y implanter.
- Les CFA ne sont plus subventionnés par les Régions. Chaque contrat d’apprentissage est financé par les opérateurs de compétences (Opco) sur la base d’un niveau de prise en charge (le « coût-contrat », validé par France Compétences). Ainsi, les CFA devront être suffisamment attractifs pour s’assurer d’un niveau de financement suffisant, puisque celui-ci sera fonction du nombre d’alternants inscrits.
- Ces CFA « nouvelle génération » devront, d’ici à 2021, obtenir une certification qualité, comme tous les « organismes prestataires d’actions concourant au développement des compétences ». Ils devront, en particulier, démontrer leur capacité à individualiser les parcours de formation des alternants, en les adaptant aux missions confiées par les entreprises (indicateur 13 du « référentiel national qualité »).
Pour Dominique Ledogar, spécialiste de la pédagogie de l’alternance, cette nouvelle donne va pousser les acteurs à améliorer la qualité pédagogique et opérationnelle des formations proposées. C’est ce qu’il explique dans la vidéo ci-dessous. | |
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Ce qui change pour les entreprises : | |
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