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Dans cette deuxième partie, nous avons abordé la façon dont la réforme a modifié le rôle des acteurs, et ce que cela impliquait pour les entreprises.
- La loi renforce l’autonomie du salarié. Le CPF, désormais entièrement à leur main, échappe aux opérateurs de compétences et aux entreprises. Le CPF peut néanmoins être utilisé pour co-financer, avec l’entreprise, des actions de développement des compétences. Il s’agit donc de définir, voire de négocier, une politique claire en la matière.
- Les opérateurs de compétences deviennent les interlocuteurs des entreprises en matière d’alternance, mais ne collecteront plus la contribution légale, et ne financeront les plans de développement des compétences que dans celles de moins de cinquante salariés. L’offre de services et de financement des Opco peut toutefois être élargie au-delà de ses missions légales, si les entreprises et/ou les branches professionnelles décident de leur verser une contribution volontaire ou conventionnelle pour cela.
- Les partenaires sociaux se voient chargés de responsabilités nouvelles dans les branches : la certification et le développement de l’apprentissage. Dans les entreprises, de nombreux sujets peuvent être ouverts à la négociation, qui peuvent apporter d’une part des garanties et des droits supplémentaires aux salariés, d’autre part de la souplesse dans la mise en œuvre des formations pour l’entreprise.
Dans ce module, nous avons aussi abordé la question de l’appétence des salariés à la formation. Nous vous proposons d’y revenir dans la dernière partie de notre parcours, consacrée à l’organisation apprenante. Nous verrons comment mobiliser toutes les composantes de l’entreprise autour du développement continu des compétences.
Terminé ? N'oubliez pas alors de valider cette séquence avec le quiz qui vous est proposé ... |