Le modèle du salarié « producteur de contenu » tout comme l’émergence de la compétence « apprendre à apprendre » comme clé de l’autonomie du salarié interrogent le rôle et la place des formateurs dans l’entreprise.
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Retrouvons Jean-Roch Houllier, de Thales, sur ce sujet. Dans la vidéo qui suit, il explique comment les formateurs doivent selon lui devenir des « facilitateurs » dans l’accès aux savoirs et quelles sont, selon lui, les compétences qu’ils doivent désormais acquérir pour changer de posture vis-à-vis des apprenants. |
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Les points clefs à retenir
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- Avec les outils numériques, les salariés peuvent facilement partager eux-mêmes leurs connaissances et leurs compétences, par exemple en filmant un geste et en publiant la vidéo sur une plateforme commune dans l’entreprise.
- Ce modèle permet de démultiplier les contenus tout en valorisant les salariés producteurs de contenus. Pour autant, tout le monde n’est pas apte à devenir formateur.
- Selon Yannig Raffenel, les salariés qui partagent des compétences techniques doivent être experts dans leur métier, mais aussi savoir extraire de leur pratique ce qui doit être transmis et le rendre compréhensible. Ceux qui partagent des compétences transverses doivent avoir l’envie de transmettre, du charisme et de l’ouverture d’esprit.
- Les compétences pédagogiques du formateur professionnel restent indispensables. Mais son rôle évolue. Pour Jean-Roch Houllier, il doit intégrer l’apport des neurosciences, acquérir des compétences digitales et devenir un facilitateur, capable d’accompagner les apprenants dans leur parcours d’apprentissage.
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