Il n’est plus possible aujourd’hui de comprendre qui dit vrai et qui affabule dans les torrents d’articles touchant à l’Intelligence Artificielle. Entre Utopie et Dystopie, entre enthousiasme et angoisse, l’absence de visibilité donne lieu aux dérapages les moins contrôlés. Alors, par ce dossier, nous voudrions revenir aux fondamentaux :
- L’intelligence artificielle possède-t-elle un périmètre dédié, ou comme l’univers, est-elle expansionniste ?
- Que peut-on en attendre ?
- Quel est le rôle de l’éthique dans le contrôle de l’évolution ?
- Quelle est l’influence culturelle dans la vision que l’on a de la conception ou de l’utilisation de l’IA ?
- En quoi les Ressources Humaines sont-elles impactées en dehors de l’utilisation des applications et autres chatbots…
- Le RH et le citoyen font-ils cause commune dans une révolution sociétale et révolution des pratiques d’entreprises ?
Si on accepte le postulat qui consiste à attribuer à l’Intelligence Artificielle l’objectif de faire mieux et plus vite que l’homme, doit-on pour autant la doter d’une conscience ? Rabelais disait : performance sans conscience n’est que ruine de l’entreprise. Non, ce n’est peut-être pas Rabelais, mais qu’importe. L’idée est de réfléchir avant et non de jouer le suiveur, comme nous le faisons jusqu’à présent. Les « start-up » nous proposent des applications que nous n’avons jamais demandé, mais qui parfois nous séduisent ou alors nous affligent. Aux US, il est possible maintenant de définir par « reconnaissance faciale » l’état de stress d’un candidat… vous avez certainement entendu parler de cette application qui, toujours avec le même procédé, indique vos préférences sexuelles… Est-ce cela que nous voulons ? Doit-on considérer que ces algorithmes ont une utilité pour l’évolution de l’humanité, ou pour l’évolution de l’entreprise ?