Et si on parlait de sexe ?
Non, n’éloignez pas vos enfants et vous, Messieurs ne commencez pas à fantasmer. Je vous propose seulement de poser une question à laquelle personne ne répond ou ne souhaite répondre : pourquoi les RH sont-elles devenues en quelques années un repaire de filles, et pourquoi les entreprises ne trouvent-elles pas suffisamment de femmes ingénieures ou de femmes informaticiennes ? Dans un monde où certains internautes s’indignent parfois un peu rapidement pour se mettre personnellement en valeur, je tiens à préciser que mon propos ne se veut en rien provocateur, et que je souhaite seulement apporter un éclairage sur un sujet jamais traité dans les articles spécialisés en RH. Merci de garder cela à l’esprit avant de me taxer de sexisme – une attitude que j’ai en horreur – ou de quoi que ce soit d’autre !

                    
                    
                                        


Cher lecteur, chère lectrice, si tu souhaites lire un énième article t’expliquant comment les femmes sont malheureuses au travail, maltraitées, discriminées, harcelées, sous-payées, etc., passe ton chemin. Je ne nie pas que ces phénomènes existent, bien entendu, mais je crois que les médias renvoient un miroir déformant de la réalité en se focalisant sur les trains qui n’arrivent pas à l’heure. Pour 100 articles sur les difficultés rencontrées par les femmes actives, combien sur les femmes qui s’éclatent au travail ? Pas loin de zéro. Est-ce à dire que seules les femmes au foyer ne sont pas masochistes ? Permettez-moi d’en douter. Est-ce alors à dire que les femmes travailleraient avant tout par nécessité, pour gagner leur vie ? Les études montrent au contraire que les femmes sont moins motivées en moyenne que les hommes par la dimension instrumentale du travail ; elles sont en revanche plus nombreuses à être mues par sa dimension expressive et relationnelle au sens où le travail contribue à la vie sociale, au développement personnel, au sentiment d’utilité sociale, etc.

