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Former ou Déformer ?

Blended learning: dans les coulisses des futures formations linguistiques

Blended learning: dans les coulisses des futures formations linguistiques

Robert Szabo

Toutes les études montrent un intérêt grandissant des Responsables Formation pour le blended learning – la combinaison entre e-learning en autonomie et travail avec un formateur. Cette modalité est particulièrement adaptée à la formation linguistique, mais elle n’est pas toujours bien exploitée. Après sa fusion avec le spécialiste du e-learning GlobalEnglish, l’organisme linguistique Learnship a entrepris de porter un regard neuf sur la formation blended, pour proposer une solution innovante – et surtout efficace.

La formation linguistique, un domaine en constante mutation

De tous les domaines de la formation, la branche linguistique est sans nulle doute celle qui a connu le plus de bouleversements ces dernières décennies. Dans les années 80 et 90, les formations en langue étaient principalement assurées en centre ou à domicile. Au tournant des années 2000, la démocratisation des Nouvelles technologies de l’information et la nécessité de rationaliser les coûts ont permis l’avènement de nombreuses plateformes linguistiques en ligne, dont les qualités techniques et ergonomiques étaient le meilleur argument contre des formateurs en langues traditionnels, jugés chers, contraignants et peu efficaces, comme le souligne A. Wickham dans son article Le formateur en langues revient par la fenêtre.

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Retours et Perspectives du Mooc SIRH

Retours et Perspectives du Mooc SIRH

Le MOOC SIRH est né lors d’une séance collective de réflexion entre les membres du bureau de l’association du Cercle SIRH et Digital RH, où j’ai proposé cette idée.

Cette association indépendante regroupe les responsables SIRH (Systèmes d’information des Ressources Humaines) rattachés soit à la DRH ou soit à la DSI, de 75 grandes sociétés françaises ayant une dimension internationale ou uniquement française (dont 13 du CAC 40) représentant 1.500.000 salariés.

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emlyon business school : L’innovation managériale : une nécessité pour les entreprises ?

emlyon business school : L’innovation managériale : une nécessité pour les entreprises ?

Un environnement économique et technologique en hyper mutation, des clients et salariés toujours plus exigeants ainsi qu’une concurrence exacerbée boule-versent le fonctionnement des entreprises. Pour main-tenir leur performance, elles doivent se différencier de leurs concurrents via des offres à haute valeur ajoutée, s’adapter et anticiper les évolutions du marché́ puis attirer et fidéliser les talents en phase avec leurs valeurs. Des défi s qui trouvent généralement leur solution dans la capacité d’innovation. Si le pari technologique semble être souvent la réponse à tous les problèmes, rares sont les leaders qui misent aussi sur l’innovation managériale, alors que c’est le véritable accélérateur d’engagement et d’intelligence collective. C’est en effet là que l’investissement et l’énergie devraient se concentrer, car la créa-tion d’une culture managériale est unique et génère de la valeur pour toute l’entreprise. Eclairage avec Thierry Nadisic.

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Pour une renaissance systémique de la création

Pour une renaissance systémique de la création

Nous, acteurs de l’innovation, de la création, du design, sommes orphelins d’un modèle qui nous avait bercés depuis la Renaissance. Il est grand temps de faire face à cette mort et de réinventer une autre façon de créer. 

Ce modèle dont nous sommes aujourd’hui orphelins copiait la Création divine. Une intention puissante créait une œuvre parfaite. Dieu était l’artiste et l’artiste était Dieu. L’inévitable mise en histoire de cette œuvre n’était que souillure et dégradation. Comme la création divine souillée par l’autre de DIeu, qui fait entrer la création dans une histoire, une dégradation, la création artistique devait être protégée du temps, mise sous verre, ne plus être touchée, et être parfois restaurée, ressuscitée, une nouvelle alliance en somme. Le modèle était donc subjectiviste, une intention puissante crée, et ahistorique, le temps dégrade.

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