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Pour aller plus loin avec la prospective ...

Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

 

Par Jean-Claude Dupuis, professeur à l’Institut de Gestion Sociale, auteur de l’ouvrage « Économie et comptabilité de l’immatériel. Enjeux du reporting non financier »

Le champ du reporting non financier est travaillé depuis une vingtaine d’années par de nombreuses innovations tant au niveau national qu’international. D’un côté, des pratiques de reporting sur la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) se sont développées, consacrées par le code de commerce : au-delà d’un certain seuil en capitalisation ou en effectifs, les sociétés ont l’obligation d’informer sur les impacts de leur activité et leurs engagements en matière de droits sociaux, de droits de l’homme, de protection de l’environnement, d’éthique des affaires, de liens avec les communautés environnantes et de gouvernance. D’un autre côté, la thématique du reporting du capital immatériel est montée en puissance avec un cortège d’initiatives visant à proposer des lignes directrices en matière de publication d’informations sur ledit capital immatériel.

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RSE et citoyenneté : la future donne du dialogue social ?

RSE et citoyenneté : la future donne du dialogue social ?

Par Gabriel Artero, Président de la CFE-CGC Métallurgie

Présent aux États-Unis depuis la fin des années 1950, le concept de la RSE (Responsabilité Sociétale - ou Sociale - de l’Entreprise) se définit en 2001, sous l’impulsion de la Commission européenne, comme un engagement volontaire des entreprises visant à satisfaire pleinement aux obligations juridiques en vigueur mais aussi aux fins d’investir davantage dans le capital humain et l’environnement. Il ne s’est véritablement développé dans les entreprises en France que depuis une petite décennie.

Replacer l’entreprise dans son environnement, pour lui rappeler ses obligations envers ses salariés, ses clients, ses fournisseurs, les communautés locales, plus largement, l’ensemble des parties prenante demeure une vaste ambition !

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RSE, Droit souple et droit dur…

RSE, Droit souple et droit dur…

 

Par Elisabeth Saubadu, Directrice Juridique RSE Orange

La Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) permet  d’anticiper et de prévenir certains risques et d’obliger les entreprises à ne pas uniquement privilégier la croissance et les profits au détriment des droits humains et de l’environnement. Il n’y pas de définition unique de la RSE. Elle résulte d’influences multiples et repose à l’origine essentiellement sur des engagements volontaires, des initiatives et des comportements considérés et voulus comme vertueux.

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Une RSE d’impulsion

Une RSE d’impulsion

Interview Antoine Vignial, Secrétaire Général du Groupe Saint-Gobain en charge de la RSE

Pour Saint-Gobain, comment est structurée la « filière » RSE et quels sont les sujets prioritaires  ?

La RSE chez Saint-Gobain est prise en compte dans la stratégie et les décisions quotidiennes, dans les modes de management et la gouvernance, à tous les niveaux, mais elle n’est pas pilotée comme une filière à part. C’est une RSE d’impulsion : impulser des dynamiques, des politiques, des plans d’action, mis en œuvre par les équipes sur le terrain. La RSE porte une vision transversale des enjeux et des intérêts croisés, financiers, sociaux, sociétaux et environnementaux. Elle aide à créer un dialogue positif, elle s’assure que le niveau des objectifs fixés est bien à la mesure des attentes de nos parties prenantes, internes et externes. Elle met l’organisation sous tension là où les sujets ne sont pas naturellement abordés. 

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Les articles relatifs à la prospective et à l'avenir des RH