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Une RSE d’impulsion

Une RSE d’impulsion

Interview Antoine Vignial, Secrétaire Général du Groupe Saint-Gobain en charge de la RSE

Pour Saint-Gobain, comment est structurée la « filière » RSE et quels sont les sujets prioritaires  ?

La RSE chez Saint-Gobain est prise en compte dans la stratégie et les décisions quotidiennes, dans les modes de management et la gouvernance, à tous les niveaux, mais elle n’est pas pilotée comme une filière à part. C’est une RSE d’impulsion : impulser des dynamiques, des politiques, des plans d’action, mis en œuvre par les équipes sur le terrain. La RSE porte une vision transversale des enjeux et des intérêts croisés, financiers, sociaux, sociétaux et environnementaux. Elle aide à créer un dialogue positif, elle s’assure que le niveau des objectifs fixés est bien à la mesure des attentes de nos parties prenantes, internes et externes. Elle met l’organisation sous tension là où les sujets ne sont pas naturellement abordés. 

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RSE : le mécénat n’est plus la cerise sur le gâteau, il est la levure qui fait monter la pâte !

RSE : le mécénat n’est plus la cerise sur le gâteau, il est la levure qui fait monter la pâte !

Par Layticia Audibert, CEO Gandee

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est la prise en compte par les entreprises des enjeux environnementaux, sociaux et éthiques dans leurs activités au sens large : économiques, interactions internes (salariés, dirigeants, actionnaires) et externes (fournisseurs, clients, partenaires). Dans ce cadre, le mécénat n’est plus un accessoire. Il représente dorénavant un maillon essentiel en constituant un outil de transformation globale de l’entreprise vers son but sociétal. 

Le mot bénéfice reprend sa valeur étymologique : « bene facere », faire le bien, bienfaits. Dans cette recette, le mécénat exalte les ingrédients recherchés par toutes les entreprises : valorisation de la marque employeur, attractivité des talents, augmentation de la productivité, réponse à la quête de sens, valorisation de la marque et acquisition de marchés.

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Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

 

Par Jean-Claude Dupuis, professeur à l’Institut de Gestion Sociale, auteur de l’ouvrage « Économie et comptabilité de l’immatériel. Enjeux du reporting non financier »

Le champ du reporting non financier est travaillé depuis une vingtaine d’années par de nombreuses innovations tant au niveau national qu’international. D’un côté, des pratiques de reporting sur la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) se sont développées, consacrées par le code de commerce : au-delà d’un certain seuil en capitalisation ou en effectifs, les sociétés ont l’obligation d’informer sur les impacts de leur activité et leurs engagements en matière de droits sociaux, de droits de l’homme, de protection de l’environnement, d’éthique des affaires, de liens avec les communautés environnantes et de gouvernance. D’un autre côté, la thématique du reporting du capital immatériel est montée en puissance avec un cortège d’initiatives visant à proposer des lignes directrices en matière de publication d’informations sur ledit capital immatériel.

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RSE, bien commun et projet d’entreprise

RSE, bien commun et projet d’entreprise

Patrick Storhaye, Président de Flexity, Professeur Associé au CNAM Paris, fondateur de RH info

En 2014, plusieurs acteurs de l’industrie pharmaceutique Nord-Américaine avaient été pointés du doigt, notamment par Hillary Clinton, pour avoir augmenté brutalement le prix de certains médicaments vitaux, et ce dans des proportions ahurissantes. Martin Shkreli, alors CEO de Turing Pharmaceuticals qui avait augmenté un de ses produits de 5 000%, était au centre de la polémique1 et fut alors désigné2 comme l’homme « le plus détesté » des Etats-Unis.  Dans un entretien sur CNBC3, le CEO de Valeant vantait de son côté les mérites de sa stratégie de croissance par acquisitions, financée par une dette aussi galopante qu’importante, comme la meilleure option pour ses actionnaires. Plusieurs articles4 fustigeaient alors sa propension à servir le seul intérêt de ses actionnaires au détriment de celui des patient·es. Elu CEO de l’année5 en 2015, il fut limogé6 en 2016, sa stratégie explosant en vol, puis arrêté7 ensuite pour soupçons de fraude. Warren Buffet8 le donna alors en exemple de ce qu’il ne faut pas faire pour présider aux destinées d’une entreprise.

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