
Par Jérôme Delorme, ancien Chargé d’étude RSE et ancien Auditeur interne, Cofondateur de Mobeetip
On s’échine souvent sur le fait de savoir si l’acronyme RSE signifie Responsabilité « Sociale » ou « Sociétale » de l’Entreprise. Mais on se pose rarement la question si cela peut désigner aussi la Responsabilité Sociétale de l’Employé.e ? Bien sûr, elle est moindre que celle de l’entreprise, mais est-elle nulle pour autant ?
Malgré l’importance des enjeux sociaux et environnementaux, la RSE reste encore peu ou pas incarnée dans beaucoup d’entreprises, du plus haut au plus bas niveau. Alors que l’ensemble des individus est concerné et que chacun peut agir, comment améliorer la situation, compte tenu des ressources que nous mobilisons au quotidien ?


La RSE chez Saint-Gobain est prise en compte dans la stratégie et les décisions quotidiennes, dans les modes de management et la gouvernance, à tous les niveaux, mais elle n’est pas pilotée comme une filière à part. C’est une RSE d’impulsion : impulser des dynamiques, des politiques, des plans d’action, mis en œuvre par les équipes sur le terrain. La RSE porte une vision transversale des enjeux et des intérêts croisés, financiers, sociaux, sociétaux et environnementaux. Elle aide à créer un dialogue positif, elle s’assure que le niveau des objectifs fixés est bien à la mesure des attentes de nos parties prenantes, internes et externes. Elle met l’organisation sous tension là où les sujets ne sont pas naturellement abordés. 




