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La RSE : cerise sur le gâteau ou charrue avant les bœufs ?

La RSE : cerise sur le gâteau ou charrue avant les bœufs ?

Denis Monneuse, Enseignant-chercheur, directeur du cabinet de conseil « Poil à Gratter 

Les réunions de travail, c’est comme les relations sexuelles : on s’en souvient rarement en détail quelques jours après, mais celles dont on se souvient restent en revanche gravées dans notre mémoire à jamais.

Parmi celles dont je me souviens (les réunions de travail, pas les relations sexuelles !), il y a les cinq suivantes que je voudrais partager avec vous car elles ont contribué à forger mon regard sur la RSE. En deux mots : la RSE devrait être la cerise sur le gâteau, la nouvelle lubie d’une entreprise une fois qu’elle fonctionne parfaitement. Or l’expérience montre que les organisations mettent la charrue avant les bœufs : elles se délectent de responsabilité sociale, voire sociétale, alors qu’elles parviennent à peine à respecter les lois.

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Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

 

Par Jean-Claude Dupuis, professeur à l’Institut de Gestion Sociale, auteur de l’ouvrage « Économie et comptabilité de l’immatériel. Enjeux du reporting non financier »

Le champ du reporting non financier est travaillé depuis une vingtaine d’années par de nombreuses innovations tant au niveau national qu’international. D’un côté, des pratiques de reporting sur la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) se sont développées, consacrées par le code de commerce : au-delà d’un certain seuil en capitalisation ou en effectifs, les sociétés ont l’obligation d’informer sur les impacts de leur activité et leurs engagements en matière de droits sociaux, de droits de l’homme, de protection de l’environnement, d’éthique des affaires, de liens avec les communautés environnantes et de gouvernance. D’un autre côté, la thématique du reporting du capital immatériel est montée en puissance avec un cortège d’initiatives visant à proposer des lignes directrices en matière de publication d’informations sur ledit capital immatériel.

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La RSE et la CFTC

La RSE et la CFTC

Par Cécile Blondelon, Conseillère technique en charge du dossier RSE

Pour la CFTC, les enjeux économiques, sociaux et environnementaux sont liés. Partant de ce postulat, notre confédération promeut une prise en compte systématique de ces questions dans les décisions stratégiques des entreprises et les politiques publiques. In fine, il s’agit de transformer notre modèle capitaliste en une économie davantage respectueuse de l’humain et de son environnement. 

Ainsi, la CFTC défend ardemment une transition écologique socialement juste de notre société, comme en témoignent nos « 66 propositions pour un pacte social et écologique », formulées avec d’autres acteurs de la société civile. Notre confédération est en effet convaincue qu’un tel changement de modèle constitue une opportunité pour renforcer notre compétitivité, redynamiser nos territoires, créer des emplois de qualité, redéfinir notre contrat social et préserver notre environnement. A nous de la saisir ! 

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Comment nous avons infusé une culture RSE auprès des collaborateurs de BETC

Comment nous avons infusé une culture RSE auprès des collaborateurs de BETC

Par Valérie Richard Responsable RSE chez BETC

Au cours des dernières années, la notion de RSE en entreprise a considérablement évolué en même temps que la fonction éponyme. D’un rôle plutôt technique d’identification, de contrôle des risques et de reportings, la RSE est devenue une fonction stratégique qui est en train de transformer profondément l’entreprise et ses marques. C’est le sens de l’histoire : après avoir recensé et diminué les impacts négatifs, la RSE s’attaque maintenant à maximiser les impacts positifs pour créer une nouvelle génération d’entreprises plus contributives et collaboratives. Pourquoi ? Parce que l’on s’est rendu compte que la RSE a un impact énorme sur la réputation de l’entreprise et donc sur sa valeur et sur ses résultats économiques. En 2017, le Reputation Institute estimait à 40% le poids de la RSE dans l’évaluation de la réputation d’une entreprise (études RepTrak). Cela, couplé à des changements climatiques de plus en plus visibles et à des scandales remettant en question les principes éthiques de certaines grandes sociétés, augmente encore plus la pression et la vigilance de la société civile et des consommateurs. C’est donc une poussée massive qui oblige les entreprises à intégrer la dimension RSE dans leurs produits et marques, mais aussi dans leur fonctionnement interne, et en particulier dans la politique RH, parce qu’elle devient un élément de plus en plus important dans l’attraction et la rétention des talents.

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