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Pour aller plus loin avec la prospective ...

Des entreprises prennent des initiatives pour reconfigurer la RSE et agir positivement sur l’environnement et la société

Des entreprises prennent des initiatives pour reconfigurer la RSE et agir positivement sur l’environnement et la société

Par Nicolas Treuvey (Chef de projet ANVIE)

Si elle est inscrite dans les pratiques des entreprises depuis de nombreuses années du fait de dispositifs de régulation (lois, règlements, normes, labels…), la RSE montre aujourd’hui ses limites. Des entreprises proactives, conscientes de l’ampleur des défis qui conditionnent la poursuite de leur activité et de l’impasse où mènent les modèles de développement actuels veulent aller plus loin : vers une RSE reconfigurée, voire vers une RSE « augmentée » qui prend en compte la performance extra-financière, l’impact social positif, la contribution à l’intérêt général. Cette (r)évolution soulève de nouvelles questions et appelle de nouvelles pratiques qui ont été au cœur d’un groupe de travail de l’Anvie au cours duquel chercheurs et praticiens d’entreprise ont croisé leurs points de vue et leurs expériences. 

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Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

Reporting RSE, reporting de l’immatériel.

 

Par Jean-Claude Dupuis, professeur à l’Institut de Gestion Sociale, auteur de l’ouvrage « Économie et comptabilité de l’immatériel. Enjeux du reporting non financier »

Le champ du reporting non financier est travaillé depuis une vingtaine d’années par de nombreuses innovations tant au niveau national qu’international. D’un côté, des pratiques de reporting sur la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) se sont développées, consacrées par le code de commerce : au-delà d’un certain seuil en capitalisation ou en effectifs, les sociétés ont l’obligation d’informer sur les impacts de leur activité et leurs engagements en matière de droits sociaux, de droits de l’homme, de protection de l’environnement, d’éthique des affaires, de liens avec les communautés environnantes et de gouvernance. D’un autre côté, la thématique du reporting du capital immatériel est montée en puissance avec un cortège d’initiatives visant à proposer des lignes directrices en matière de publication d’informations sur ledit capital immatériel.

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RSE et citoyenneté : la future donne du dialogue social ?

RSE et citoyenneté : la future donne du dialogue social ?

Par Gabriel Artero, Président de la CFE-CGC Métallurgie

Présent aux États-Unis depuis la fin des années 1950, le concept de la RSE (Responsabilité Sociétale - ou Sociale - de l’Entreprise) se définit en 2001, sous l’impulsion de la Commission européenne, comme un engagement volontaire des entreprises visant à satisfaire pleinement aux obligations juridiques en vigueur mais aussi aux fins d’investir davantage dans le capital humain et l’environnement. Il ne s’est véritablement développé dans les entreprises en France que depuis une petite décennie.

Replacer l’entreprise dans son environnement, pour lui rappeler ses obligations envers ses salariés, ses clients, ses fournisseurs, les communautés locales, plus largement, l’ensemble des parties prenante demeure une vaste ambition !

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RSE, valorisation du capital humain et création de valeur...

RSE, valorisation du capital humain et création de valeur...

Par Bénédicte Merle (CEO Fondatrice de Dolphinus)

La RSE, concept né dans les années 1950 avait en 2006 déjà 37 définitions académiques dénombrées par A. Dashrud1. La définition de la norme ISO 26000 publiée en 2010, place les ressources humaines comme acteur privilégié pour élaborer et déployer la démarche. Mais, ce n’est pas systématique. En effet, en l’absence d’un fonction spécifique au sein de l’organisation, nous observons aussi le rattachement de la démarche qui nécessite pilotage et contrôle, à la finance.

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