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Pour aller plus loin avec la prospective ...

Fête de l’HumAin

Fête de l’HumAin

Par Philippe Canonne 
« Ne dites pas à ma mère que je suis DRH elle me croit Marcheur pour le Climat »

  • « Franchement on perd son temps avec ces agences de notation sociale. C’est un travail dingue qui ne sert à rien »
  • « Ne dis pas ça c’est très important. Notre Groupe doit obtenir une bonne note sociale. Les analystes y sont très attentifs »
  • « Ça sert surtout à la reconversion d’anciens syndicalistes. Si ça avait la moindre influence sur le cours de l’action, ça se saurait. Les titres bien notés socialement n’ont pas mieux résisté à la crise que les autres »

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La féminisation de l’Armée de l’Air

La féminisation de l’Armée de l’Air

La RSE, dans sa partie « sociale », c’est aussi la parité Femme/homme, alors regardons de plus près les évolutions d’un secteur d’activité qui nous est souvent étranger, l’Armée. Et plus encore au sein de cette institution républicaine, l’Armée de l’Air… Cet article est le résultat d’une collaboration d’un collectif de femmes militaires et du DRH de l’Armée de l’Air.

Depuis Maryse Bastié, pionnière de l’aéronautique, dont les exploits militaires et sportifs ont tracé la voie de nombreuses femmes dans l’Armée de l’air, la place des aviatrices n’a cessé de s’affirmer, quel que soit leur grade ou leur spécialité. 

Si l’Armée de l’air affiche aujourd’hui le taux de féminisation le plus important des armées, c’est à la fois par la combinaison d’une politique volontariste et d’une tendance naturelle. Alors que cette dynamique se poursuit d’année en année, permettant à un plus grand nombre d’entre elles d’accéder à des postes à responsabilité, un investissement continu reste nécessaire afin de renforcer la mixité au sein de l’Armée de l’air.

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Comment nous avons infusé une culture RSE auprès des collaborateurs de BETC

Comment nous avons infusé une culture RSE auprès des collaborateurs de BETC

Par Valérie Richard Responsable RSE chez BETC

Au cours des dernières années, la notion de RSE en entreprise a considérablement évolué en même temps que la fonction éponyme. D’un rôle plutôt technique d’identification, de contrôle des risques et de reportings, la RSE est devenue une fonction stratégique qui est en train de transformer profondément l’entreprise et ses marques. C’est le sens de l’histoire : après avoir recensé et diminué les impacts négatifs, la RSE s’attaque maintenant à maximiser les impacts positifs pour créer une nouvelle génération d’entreprises plus contributives et collaboratives. Pourquoi ? Parce que l’on s’est rendu compte que la RSE a un impact énorme sur la réputation de l’entreprise et donc sur sa valeur et sur ses résultats économiques. En 2017, le Reputation Institute estimait à 40% le poids de la RSE dans l’évaluation de la réputation d’une entreprise (études RepTrak). Cela, couplé à des changements climatiques de plus en plus visibles et à des scandales remettant en question les principes éthiques de certaines grandes sociétés, augmente encore plus la pression et la vigilance de la société civile et des consommateurs. C’est donc une poussée massive qui oblige les entreprises à intégrer la dimension RSE dans leurs produits et marques, mais aussi dans leur fonctionnement interne, et en particulier dans la politique RH, parce qu’elle devient un élément de plus en plus important dans l’attraction et la rétention des talents.

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Il y a tellement de choses à dire

Il y a tellement de choses à dire

Par Martin Richer, consultant expert en Responsabilité Sociale des Entreprises

Tous d’abord, la très grande diversité des contributeurs à ce dossier (directeurs RSE, DRH, investisseurs, syndicalistes, chercheurs et universitaires, consultants…) met en évidence l’éventail très large de perceptions et d’attentes vis-à-vis de la RSE. Leur point commun : la plupart constatent les avancées mais attendent davantage de détermination et d’authenticité dans les changements promis par les entreprises et dans les comportements qu’elles adoptent. Il faut rappeler à cet égard que s’affirmer plus vert que les autres ou plus avancé socialement n’a rien à voir avec la RSE : il s’agit tout au plus de proclamations ou d’incantations. La RSE, c’est bien autre chose. C’est une démarche de management consistant à prendre des engagements avec ses parties prenantes, puis à les évaluer et à les réguler avec elles. C’est pourquoi je propose de traduire l’acronyme RSE par Retour Sur Engagements. Les exemples souvent légitimement mis en avant de « greenwashing » et de « social-washing », c’est-à-dire la constatation d’un écart entre le dire et le faire, ne reflètent en rien l’échec de la RSE, mais simplement l’amateurisme (ou plus grave, le cynisme) d’entreprises qui n’ont pas compris la discipline que nécessite la démarche de la RSE. Fort heureusement, et ce dossier le montre bien, bon nombre d’entreprises conduisent leur politique RSE de façon professionnelle et éthique. 

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Les articles relatifs à la prospective et à l'avenir des RH