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Pour aller plus loin avec la prospective ...

L’engagement solidaire, nouveau management RH  ?

L’engagement solidaire, nouveau management RH  ?

Par Lucie Gaudens, Directrice communication de microDON

Depuis quelques années, les RH sont confrontées à de nouvelles problématiques soulevées notamment par l’arrivée des Millenials sur le marché du travail. Des sujets tels que le sens au travail, l’engagement ou encore la qualité de vie au travail ont ainsi amené beaucoup d’entreprises à remettre en question leur mode de fonctionnement “traditionnel” pour s’ouvrir à de nouvelles formes d’organisation plus adaptées aux aspirations de leurs salariés. De profondes mutations qui ne sont pas sans conséquences sur le management qui lui aussi doit être réinventé… et si la solidarité en était la clé ? 

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Rendre les travailleurs acteurs de la RSE

Rendre les travailleurs acteurs de la RSE

Interview de Laurent Berger, Secrétaire Général de la CFDT

Quelle légitimité possède une organisation syndicale pour s’immiscer dans des considérations sociétales et écologiques ? 

Aujourd’hui plus que jamais, l’urgence sociale et environnementale nous oblige à prendre en compte les enjeux écologiques et sociétaux. Cela n’aurait pas de sens de faire autrement. Le réchauffement climatique accentue les inégalités sociales. On ne peut plus avoir une approche segmentée : les questions sont totalement liées. Pour la CFDT, ce n’est pas nouveau. Nous nous sommes toujours intéressés au développement durable. Notre boussole c’est le progrès, l’intérêt général dans toutes ses dimensions. En tant qu’acteur de la société civile le syndicalisme est légitime à défendre la planète car les activités du travail ont des effets sur elle et sur les droits humains. Ce n’est que dans une approche globale que nous pourrons construire des solutions. A la COP 21, le mouvement syndical international s’était d’ailleurs fédéré autour du constat suivant qui est devenu slogan : « Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte ». Cela a été le point de départ d’un plan d’action sur la revendication d’une « transition juste » qui prenne en compte l’impact sur l’emploi d’une transition vers une économie bas carbone.

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RSE et compétences : Lame de fond ou écume de mer ?

RSE et compétences : Lame de fond ou écume de mer ?

Par Elisabeth Provost Vanhecke

Pour certaines entités, satisfaire aux principes systémiques de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne signifie pas pour autant prendre en compte la « pratique » individuelle dans la construction de la compétence, ni les circonstances dans lesquelles elle s’est fabriquée. Ces entreprises oublient que si l’environnement de la personne ne lui est pas favorable, celle-ci peut se retrouver de facto en situation d’incompétence. Dans ces circonstances, quel est le lien avec la « compétence artefact » du référentiel de compétences, qui fait l’impasse sur les conditions subjectives de son émergence ?

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Du rapport Notat-Senard à la loi PACTE : quand la RSE s’invite dans le débat public

Du rapport Notat-Senard à la loi PACTE : quand la RSE s’invite dans le débat public

Par Martin RICHER est consultant en Responsabilité Sociale des Entreprises. Fondateur de Management & RSE

La RSE est un objet théorique ancré dans les sciences de gestion. Son demi-frère, le développement durable, est né au sein des sciences du vivant. L’une comme l’autre font rarement incursion dans le débat public. C’est pourtant ce qui s’est produit en 2018 et 2019 avec la concertation et la controverse qui ont entouré la réalisation du rapport Notat – Senard puis le vote de la loi PACTE. 

Remis au gouvernement le 9 mars 2018 par Nicole Notat, présidente de la société de notation Vigeo-Eiris et Jean-Dominique Senard, à l’époque président du groupe Michelin, le rapport sur « L’entreprise, objet d’intérêt collectif » a relevé le défi d’affronter la grande défiance que les citoyens français adressent à leurs grandes entreprises (voir : « L’entreprise en 2019 : la disruption ou la détestation ! » http ://management-rse.com/2019/02/19/lentreprise-en-2019-la-disruption-ou-la-detestation/). Si cette défiance s’adresse aux grandes entreprises alors que les TPE et PME font au contraire l’objet de jugements positifs, c’est bien que les premières apparaissent « hors-sol », indifférentes à leur écosystème, alors que les secondes sont insérées dans des relations de proximité avec leurs parties prenantes, notamment leur territoire et leurs salariés. 

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Les articles relatifs à la prospective et à l'avenir des RH