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6 questions à Michel Yahiel

6 questions à Michel Yahiel

 

Vos fonctions tant à l'Elysée qu'à France Stratégie vous ont-elles permis d'avoir une vue élargie de l'importance de la RSE sur la cohabitation nécessaire entre Etat et Entreprise ?

En effet. Dans le premier cas ce constat est né du travail réalisé avec toutes les parties prenantes autour de la loi « devoir de vigilance », qui a débouché en 2017, après de multiples échanges et les nécessaires compromis qu'il a fallu susciter. La mobilisation et je dois dire le niveau de compétence des ONG a joué ici un rôle décisif.

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Rendre les travailleurs acteurs de la RSE

Rendre les travailleurs acteurs de la RSE

Interview de Laurent Berger, Secrétaire Général de la CFDT

Quelle légitimité possède une organisation syndicale pour s’immiscer dans des considérations sociétales et écologiques ? 

Aujourd’hui plus que jamais, l’urgence sociale et environnementale nous oblige à prendre en compte les enjeux écologiques et sociétaux. Cela n’aurait pas de sens de faire autrement. Le réchauffement climatique accentue les inégalités sociales. On ne peut plus avoir une approche segmentée : les questions sont totalement liées. Pour la CFDT, ce n’est pas nouveau. Nous nous sommes toujours intéressés au développement durable. Notre boussole c’est le progrès, l’intérêt général dans toutes ses dimensions. En tant qu’acteur de la société civile le syndicalisme est légitime à défendre la planète car les activités du travail ont des effets sur elle et sur les droits humains. Ce n’est que dans une approche globale que nous pourrons construire des solutions. A la COP 21, le mouvement syndical international s’était d’ailleurs fédéré autour du constat suivant qui est devenu slogan : « Il n’y a pas d’emplois sur une planète morte ». Cela a été le point de départ d’un plan d’action sur la revendication d’une « transition juste » qui prenne en compte l’impact sur l’emploi d’une transition vers une économie bas carbone.

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La RSE, pacte avec le diable ou véritable raison d’être des organisations

La RSE, pacte avec le diable ou véritable raison d’être des organisations

 

Par Lidwine Maizeray, Maître de Conférences, Responsable du M1 Métiers de la Gestion des Ressources Humaines, IAE de Lille

Auparavant la dimension éthique de la RSE était l’apanage des financiers, réaffirmée avec l’accountability et le fait de rendre des comptes suite aux scandales comme celui d’Enron par exemple. Puis, la RSE s’est essentiellement tournée vers le développement durable et la prise en compte des impacts qu’une organisation peut avoir sur son environnement quand elle ne s’intéresse pas au respect des droits de l’homme sous l’angle social de la non-discrimination, voire de la gestion de la diversité. Si le développement durable est parfois travaillé par les services d’achats et de communication des grandes entreprises, la dimension sociale de la RSE, quant à elle, relève très souvent des services ressources humaines ou des services dédiés et rattachés aux ressources humaines, quand les deux autres dimensions peuvent être rattachées à un service RSE propre et décorrélé de celles-ci. 

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Du rapport Notat-Senard à la loi PACTE : quand la RSE s’invite dans le débat public

Du rapport Notat-Senard à la loi PACTE : quand la RSE s’invite dans le débat public

Par Martin RICHER est consultant en Responsabilité Sociale des Entreprises. Fondateur de Management & RSE

La RSE est un objet théorique ancré dans les sciences de gestion. Son demi-frère, le développement durable, est né au sein des sciences du vivant. L’une comme l’autre font rarement incursion dans le débat public. C’est pourtant ce qui s’est produit en 2018 et 2019 avec la concertation et la controverse qui ont entouré la réalisation du rapport Notat – Senard puis le vote de la loi PACTE. 

Remis au gouvernement le 9 mars 2018 par Nicole Notat, présidente de la société de notation Vigeo-Eiris et Jean-Dominique Senard, à l’époque président du groupe Michelin, le rapport sur « L’entreprise, objet d’intérêt collectif » a relevé le défi d’affronter la grande défiance que les citoyens français adressent à leurs grandes entreprises (voir : « L’entreprise en 2019 : la disruption ou la détestation ! » http ://management-rse.com/2019/02/19/lentreprise-en-2019-la-disruption-ou-la-detestation/). Si cette défiance s’adresse aux grandes entreprises alors que les TPE et PME font au contraire l’objet de jugements positifs, c’est bien que les premières apparaissent « hors-sol », indifférentes à leur écosystème, alors que les secondes sont insérées dans des relations de proximité avec leurs parties prenantes, notamment leur territoire et leurs salariés. 

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Les articles relatifs à la prospective et à l'avenir des RH