Avec notre start-up edtech, nous révolutionnons l’expérience apprenant ! Plus rien ne sera comme avant, nous vous garantissons un ROI de la formation élevé et un engagement unique... Créée par des entrepreneurs passés par les accélérateurs de startups, formés au pitch et qui ont tous les codes de la Startup Nation, la nouvelle génération de startups edtech n’hésite pas à promettre monts et merveilles. Comment y voir plus clair dans cette myriade d’offres et de promesses, pour faire les bons choix ? Quelles sont les tendances digitales de l’expérience apprenant ?
Arrêtons-nous un moment sur la notion d’expérience apprenant. Qu’est-ce qu’une expérience ? Le bon vieux dictionnaire nous fournit la proposition suivante : " le fait d’éprouver quelque chose ". Quand on parle d’expérience, on parle d’émotions, de sens, pas seulement de cognition ou d’ancrage mémoriel. En résumé :
- L’expérience est un ensemble d’émotions, positives comme négatives
- Qui se transforme en souvenirs
- Qui touche tous les sens
- Qui est individuelle
La notion d’expérience apprenant applique donc à l’apprenance ces principes. Et de nombreuses sociétés proposent d’améliorer l’expérience apprenant, chacune se spécialisant dans un domaine. Nous n’aborderons ici que les technologies au service de l’expérience apprenant, étant entendu que l’expérience apprenant est justement une expérience totale, émotionnelle, incluant le présentiel mais aussi et surtout l’environnement dans lequel la personne se forme.
L’expérience apprenant commence bien avant la formation...
Pour avoir une expérience apprenant fluide, mieux vaut ne pas passer des heures à chercher le bon contenu de formation. Trois types d’acteurs proposent de fluidifier cette étape. Les premiers sont des agrégateurs de formations, proposant via un système de tags des formations digitales, présentielles ou blended en fonction des besoins. La logique de recommandations à la Tripadvisor permet d’intégrer une dimension sociale. My Mooc, Skilup ou encore Class Central font partie de ces des sociétés agrégateurs.
La seconde catégorie, ce sont les outils d’évaluation de compétences permettant de faire un bilan de compétences et d’identifier les compétences à développer pour s’orienter vers tel ou tel métier. E-Lamp, Boost.rs, Adepto, permettent, chacun avec un positionnement spécifique, de réaliser cette étape-clef et souvent sous-estimée de l’expérience apprenant.
Enfin, on peut citer les solutions qui se développent autour de la méta-compétence "Apprendre à apprendre”. Learning Boost, la solution développée par Learn Assembly, permet de cartographier les irritants et les favorisants de l’agilité d’apprentissage des individus. Connaissance de soi, concentration, gestion du temps, capacité réflexive font partie des aspects étudiés. Puis, en fonction de son profil, chaque apprenant reçoit un plan d’actions personnalisé, à appliquer en situation de travail. C’est par une succession de micro-actions, de rituels et de partage entre pairs que se développe la compétence "Apprendre à apprendre”.
Se former ou l’on veut quand on veut
Une fois que l’apprenant a identifié comment et sur quoi apprendre, le plus dur reste à faire : intégrer l’acte d’apprendre dans son quotidien. Pour cela, avoir accès à une interface d’apprentissage fluide, omnicanale et épurée offre une vraie valeur ajoutée. Les LXP, pour Learning Experience Platform, sont une nouvelle génération d’acteurs qui se positionnent comme de véritables points d’entrée du learning. Edcast ou encore Degreed sont les leaders du marché, renforcés dans le cas de Degreed par les acquisitions de PathGather et Adepto. Les LXP se positionnent comme des interfaces proposant une expérience apprenant à la Netflix ou à la Spotify. Ils agrègent des contenus venant de différents fournisseurs de contenus digital learning et s’interfacent avec les LMS pour le tracking.
Vont-ils remplacer les LMS ? Les acteurs historiques du marché innovent pour ne pas être distancés et développent de nouvelles fonctionnalités issues du monde du web : création de playlist, curation, personnalisation des contenus, like etc...
Prudence cependant : les technologies sont en avance sur la maturité des organisations. Convaincre le management, communiquer et embarquer les équipes de formation, valoriser les apprenants early adopters sont bien plus décisifs que la nouvelle technologie du moment. C’est la subtile alliance de changement de culture et de maturité technologique qui permettra de développer des expériences apprenants sans couture. Le piège du solutionnisme numérique guette à chaque nouvelle mode techno...
Antoine Amiel
Antoine Amiel est CEO de Learn Assembly, une learning company qui accompagne la transformation de la culture learning des organisations et développe Learning Boost, la première solution de cartographie et développement de l’agilité d’apprentissage des salariés